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Séchage thermique des boues (HU) : Différence entre versions

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Le séchage thermique des [[Traitement des boues (HU)|boues]] est une technique permettant l'évacuation de l'eau interstitielle des boues de station d’épuration par évaporation dans une étuve à température constante. Selon la teneur en eau résiduelle des boues séchées, on parle soit de séchage partiel (10-30%) soit de séchage total (5-10%). Les boues séchées sont également stérilisées. Le séchage thermique étant coûteux en énergie, il n'est généralement employé que si le produit final doit être transporté sur de longues distances (valorisation agricole) ou si les conditions de mise en décharge imposent que les boues soient à l'état solide. C'est aussi la raison pour laquelle, avant séchage, les boues sont généralement soumises à une [[Déshydratation des boues (HU)|déshydratation mécanique]] classique, la déshydratation mécanique initiale étant beaucoup moins coûteuse que l'évaporation.  
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* <u>le séchage indirect</u>, où les boues sont en contact avec des surfaces d'échange chauffées à la vapeur. Les boues séchées ont des teneurs en eau résiduelles comprises entre 65 et 95% selon les conditions de fonctionnement. Les nuisances olfactives sont beaucoup plus limitées que dans le cas du séchage direct.
  
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Dans la plupart des cas, une partie des boues séchées est réintroduite en tête d'installation avec les boues humides pour obtenir des [[Siccité (HU)|siccités]] de l'ordre de 45 à 55% : cela permet d'avoir un séchage plus rapide et plus efficace en évitant les problèmes de boues pâteuses ou collantes.
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Version du 18 décembre 2019 à 11:50

Traduction anglaise : Thermic sludge drying

Le séchage thermique des boues est une technique permettant l'évacuation de l'eau interstitielle des boues de station d’épuration par évaporation dans une étuve à température constante. Selon la teneur en eau résiduelle des boues séchées, on parle soit de séchage partiel (10-30%) soit de séchage total (5-10%). Les boues séchées sont également stérilisées. Le séchage thermique étant coûteux en énergie, il n'est généralement employé que si le produit final doit être transporté sur de longues distances (valorisation agricole) ou si les conditions de mise en décharge imposent que les boues soient à l'état solide. C'est aussi la raison pour laquelle, avant séchage, les boues sont généralement soumises à une déshydratation mécanique classique, la déshydratation mécanique initiale étant beaucoup moins coûteuse que l'évaporation.

On distingue deux types de séchage :

  • le séchage direct, où les boues sont mises en contact direct avec des gaz de combustion chauds (400 à 700°C selon les techniques : sécheur rotatif tubulaire, sécheur à lit fluidisé, sécheur flash, sécheur à soles étagées). Les boues séchées ont des teneurs en eau résiduelles comprises entre 85 et 95%. Le séchage direct est source de fumées malodorantes qui nécessitent un traitement spécifique ultérieur.
  • le séchage indirect, où les boues sont en contact avec des surfaces d'échange chauffées à la vapeur. Les boues séchées ont des teneurs en eau résiduelles comprises entre 65 et 95% selon les conditions de fonctionnement. Les nuisances olfactives sont beaucoup plus limitées que dans le cas du séchage direct.

Dans la plupart des cas, une partie des boues séchées est réintroduite en tête d'installation avec les boues humides pour obtenir des siccités de l'ordre de 45 à 55% : cela permet d'avoir un séchage plus rapide et plus efficace en évitant les problèmes de boues pâteuses ou collantes.

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