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Développement de bio-indicateurs pour la caractérisation des rejets urbains de temps de pluie en zones urbaines

De Wikigeotech
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Sommaire

Contexte de l'étude

Ce travail s’inscrit dans le cadre de l'axe D "Surveillance et maîtrise des impacts écologiques des eaux pluviales sur les milieux aquatiques" de l'opération de recherche pilotée par l'IFSTTAR et le CERTU "Gérer durablement les eaux pluviales en zones urbaines".

La pollution liée aux eaux pluviales

En zones urbaines fortement anthropisées, les eaux pluviales contribuent largement à la pollution des milieux aquatiques. Elles sont susceptibles de compromettre fortement l’atteinte du bon état chimique et écologique des masses d’eau. Cette dégradation, si elle est avérée, reste délicate à évaluer au vu de la diversité des pressions (physico-chimiques, morphologiques…), de leur origine, des phénomènes en cause, et de leur variabilité spatio-temporelle.

Intérêt des bioindicateurs pour le suivi des rejets d'eaux pluviales

Des travaux préalables ont permis d'évaluer l’intérêt des indicateurs biologiques traditionnels (IBGN et IBD) pour le suivi des impacts des rejets urbains de temps de pluie sur les milieux aquatiques (Opération de Recherche 11M062).

Des bioindicateurs pour caractériser les rejets

Les travaux réalisés depuis 2010 au CETE Nord-Picardie ont pour objectif principal de développer des bioindicateurs permettant la caractérisation des rejets d'eaux pluviales vers le milieu aquatique.

La composition physico-chimique des rejets d'eaux pluviales est très variable. La maîtrise de la pollution liée à ces rejets nécessitent de disposer de bioindicateurs permettant de pré-identifier rapidement la présence de familles de polluants dans les eaux pluviales.

Les activités enzymatiques

Des signaux biologiques comme les activités enzymatiques sont perturbés en présence de certaines familles de polluants. Des travaux menés au Laboratoire d’Écologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés de l’École Nationale des Travaux Publics de l’État ont montré l'intérêt de la mesure des activités phosphatase alcaline et estérase pour la détection précoce de métaux lourds et de certaines familles de pesticides.
Les algues Chlorella vulgaris possèdent ces enzymes sur leur paroi externe. Cela rend donc les mesures simples et rapides.

Bilan 2011

L'année 2011 a été consacrée au développement de l'essai sur la phosphatase alcaline ainsi qu'à une première série de tests de validation à partir de prélèvements issus de déversoirs d'orage.

Mise au point du protocole de mesure de l'activité phosphatase alcaline

Le protocole de mesure de cette activité enzymatique a été mis au point en fixant les paramètres suivants :

  • Les modalités de préparation des échantillons d'eaux pluviales : autoclavage ou filtration à 2,5µm.
  • Le temps d'exposition des algues lors de l'essai : 2 heures.
  • La durée de mesure de l'activité phosphatase alcaline : 5 à 10 minutes.


Perspectives

Les perspectives de travail 2012 portent sur le développement des protocoles de mesures sur  : Estérase pariétale de Chlorella vulgaris afin de détecter la présence de molécules organiques telles que les insecticides.

Fluorescence chlorophyllienne afin de détecter la présence de molécules organiques telles que les herbicides.



Le créateur de cet article est Céline Chouteau
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